Le Bar commun

Le bar commun (Dicentrarchus labrax) a été découvert en 1758. On l’appelle aussi le loup, c’est un poisson souvent  littoral. Son corps allongé fusiforme à écaille est bien visible, son museau presque droit et sa bouche fendue sont des critères facilement reconnaissables. Son dos est grisâtre, parfois à reflet bleu-vert ou doré. ses flancs sont argentés, ses nageoires dorsales sont séparées et les jeunes portent des points noirs sur le haut du corps. Son espérance de vie est d’environ 6 ans.

Photo d'un bar ou loup
Bar commun

La légende

Autrefois, le bar était considéré par les Grecs et les Romains comme intelligent et rusé. On pensait qu’il pouvait s’ensabler pour éviter un filet où se dégager des mailles d’une manière très habile, où encore qu’il pouvait volontairement agrandir sa plaie pour se dégager d’un hameçon ! Mais ce n’est qu’une légende.

Sa condition de vie

Il vit le plus souvent en solitaire sur la roche où le sable ainsi qu’à proximité des plages dans les eaux saumâtres et plus généralement dans les eaux bien oxygénées. Les jeunes fréquentent les estuaires et les baies et sont souvent en banc. Le bar s’adapte facilement aux conditions météo, il peut survivre dans une eau allant de 2°C à 32°C, mais il ne se nourrit pas en dessous de 7°C et sa croissance est stoppée en dessous de 10°C. Il est curieux et s’approche souvent des plongeurs.

Les jeunes se nourrissent de petits crustacés tandis que les adultes cherchent des petits poissons et des mollusques céphalopodes (calmars, seiches..).

La reproduction a lieu selon les régions qu’il fréquente. En Méditerranée, elle a lieu de décembre à fin mars. La maturité sexuelle varie de 2 à 3 ans pour les mâles et de 3 à 5 ans pour les femelles. L’espèce se concentre sur une même zone durant la période de reproduction. Ce met très apprécié des consommateurs est à ces moments-là très vulnérable, notamment par les bateaux de pêches pélagiques qui ramènent dans ses chaluts des tonnes de bars péchés et pour la plupart grainés qui n’ont pas eu le temps de pondre. L’espèce n’est pas encore menacée mais la ressource est en baisse.

Attention !

Ce grand chasseur qui sait s’adapter dans les différents climats ne pourra survivre qu’avec une technique de pêche contrôlée et responsable. En dessous de 42 cm. il est indispensable de relâcher l’animal.

Partager cet article :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut